 Most viewed - La Martinique vue du ciel
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La retenue du barrage de la Manzo.429 views8 millions de m3 d'eau, 85 ha. Le lac de retenue montre l'étroitesse des bassins versants de la Martinique, île caractérisée par ses reliefs chahutés. Cette étroitesse rend les crues subites et particulièrement dangereuses. De là la nécessité de réguler les apports des précipitations dans cette partie agricole de l'île. En effet, si la moyenne des précipitations à cet endroit est d'environ 180 mm par mois, cette quantité peut en revanche, varier de 1 à 5 entre la Carême (janvier/juin) et l'Hivernage.
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Pièce d'eau alimentée par le barrage de la Manzo au François.427 viewsLe barrage est destiné à l'irrigation des cultures commerciales et maraîchères de la plaine du Lamentin ; de là, la présence de la station de pompage au bas de la retenue. Les cultures de cannes et de bananes réclament en effet entre 10 000 et 15 000 m3 d'eau à l'hectare par an. La moindre variation du niveau des précipitations peut donc porter préjudice aux récoltes notamment durant la période sèche du carême de janvier à juin.
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La pointe Hyacinthe sur la pointe Larose, mitage sur le littoral sud de la baie du Robert.426 viewsCe paysage de bocage de la côte au vent montre des parcelles traditionnellement protégées par des haies d'érythrines sur lesquelles ont pratiquait la monoculture de la canne à sucre. En 20 ans , depuis les années 1990, la Surface agricole utile de la Martinique a reculé de près de 27 % au profit essentiellement de zones en friche. Ces terres agricoles conquises sur la forêt littorale sont aujourd'hui convoitées : la périurbanisation pousse à la construction de logements collectifs et de zones résidentielles en bord de mer, près de la mangrove. C'est le mitage.
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Les Trois Ilets, sur la pointe Des Grottes.425 viewsDepuis les années 90, la population jusque là stable, augmente de 50 % pour atteindre en 2010 plus de 7000 habitants. L'existence d'une navette et d'un axe de communication avec Fort de France n'y est pas étrangère, pas plus que l'essor touristique de la bourgade avec l'une des plus fortes concentration d'hôtel de l'île (28% des capacités hotelières de l'île). Les îlets et leurs récifs fournissaient la chaux nécessaire à l'industrie sucrière.
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Sainte Luce424 viewsCommune de près de 10 000 habitants en 2010, elle a vu sa population doubler en moins de 30 ans. Cet essor est visible depuis au moins les années 1980. Le village fondé autour de l'exploitation sucrière et devenue une véritable ville. On y maintient une distillerie de rhum : la distillerie Trois Rivières. La commune joue également de sa proximité avec le grand axe de communication qui la relie à Fort de France ou au Lamentin : la Nationale 5. C'est une commune de villégiature portée par la croissance des quartiers résidentiels et une périurbanisation galopante.
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Les éoliennes du Morne Carrière au Vauclin face à l'Atlantique.424 viewsEn 2004, une ferme de 4 éoliennes de 275 KW, est mise en service au Vauclin, sur le Morne Carrière, par la société Aerowatt où l'alizé s'établit à 27km/h de moyenne. Avec une production de 2400 MWh par an, cette ferme peut approvisionner 300 habitants. Petites, ces éoliennes sont escamotables en période cyclonique ; elles sont donc fortement tributaires de la météo. Leur puissance réelle ne représente en effet que 22 % de leur puissance nominale ! C'est là tout le problème de l'énergie « renouvelable »...
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Pointe Melon au Robert : ilet petite Martinique et mangrove.424 viewsLes mangroves, les tannes (zones de marais asséchés d'où la mangrove se retire) et les îlets du Robert vus du sud sur le littoral au vent, atlantique.
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Les Trois Ilets, ouverts sur la Baie de Fort de France.423 viewsL'étalement urbain est visible en direction de l'ouest et donne une idée de l'importance du mitage sélectif aux Trois Ilets. Les « trois » îlets de la baie et leurs récifs coralliens ont fourni la chaux nécessaire à l'industrie sucrière. L'expansion de la ville se lit dans la construction de trois lotissements à proximité du golf assortis d'un collège en 2005, face au golf. Sur le plan touristique, la commune des Trois îlets représente à elle seule 28 % des capacités hôtelières de l'île.
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Exploitation bananière du Vauclin.423 viewsLe réservoir destiné à l'irrigation et le réseau des « traces » destiné au convoyage mécanique des régimes lors de la récolte. Ces grandes plantations de la côte au vent sont particulièrement exposées lors des grands épisodes cycloniques. La banane plus encore que la canne est par ailleurs très exigeante en eau (plus de 10 000m3 annuel à l'ha ) dans une région pourtant relativement sèche. Un lotissement est en construction.
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L'Habitation Desporte et ses carrières inondées à Sainte Luce.422 viewsD'anciennes carrières d'andésite de 10ha sont abandonnées en dépit d'un projet de la Centrale des Carrières prévoyant 180 000t par an. La proximité du lotissement et l'opposition locale des habitants de 2007 à 2011, soutenus par une association écologiste (ASSAUPAMAR) a empêché la reprise de l'activité industrielle. Compte tenu des besoins du BTP, seule industrie en développement sur l'île, le schéma régional (1998-2005) prévoit l'extension des carrières mais estime aussi leur multiplication incompatible avec le développement touristique de l'île. Non loin, l'élevage bovin à viande, répandu sur les anciennes terres sucrières de Sainte Luce.
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Le Club Méditerranée à Sainte Anne sur la plage les Boucaniers.422 viewsOuvert en 1969, avec les débuts du tourisme de masse aux Antilles, cette établissement de 292 chambres repose sur l'idée du « village de vacance » « créole », un ensemble de bungalows quatre étoiles, à proximité des plages et d'une grande cocoteraie artificielle. Cet établissement génère 250 emplois en saison (décembre/mai). Les activités nautiques sont valorisées : ski nautique, plongée... et participent de l'attractivité de l'établissement comme le souligne l'appontement fantaisiste...
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Le tombolo de la Pointe du Bout aux Trois Ilets.421 viewsCes presqu'îles très découpées sur la côte sous le vent tranchent avec le continuum du nord caraïbe. Elles sont liées à l'activité volcanique très intense il y a 2 millions d'années. Fortement érodées sur le littoral, il ne reste des pentes de certains volcans que les dykes, les anciennes remontées magmatiques qui forment aujourd'hui l'essentiel des mornes, des presqu'îles et des îlets. A la différence du nord de l'île ces reliefs d'andésite ont été colonisés très tôt par les récifs coralliens: le « sable » blanc des Caraïbes, si recherché par le tourisme local, n'étant en fait que la calcite érodée provenant des mollusques et des madrépores.
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